Quelle espérance de vie avec la maladie de Parkinson ?

Avec l'âge, de nombreuses personnes sont victimes de maladies neurodégénératives. La maladie de parkinson en fait partie. Bien que bon nombre de recherches aient contribué à aider les patients, il est encore impossible d'en guérir. Quelle est l'espérance de vie des personnes atteintes par cette maladie ?

Combien de temps peut-on espérer vivre avec la maladie de Parkinson ?

La majeure partie des cas de Parkinson sont décelés chez des personnes âgées. Même s'il est vrai que ces personnes sont en fin de vie, rien ne prouve que la maladie soit la cause de leur décès. Bien que certaines personnes de 55 à 65 ans en soient victimes, il est plus probable de la diagnostiquer chez des personnes entre 75 et 80 ans. Néanmoins, si vous présentez des signes de Parkinson avant 70 ans, votre espérance de vie est en moyenne de 14 ans. L'âge moyen des cas de décès chez les personnes atteintes de cette maladie neurodégénérative est de 83,3 ans.

Des associations telles que France Parkinson créé en 1984 par le professeur Yves Agid, aident les malades. Elles les soutiennent, les conseillent et informent la population sur cette maladie. De plus, elles font des dons à la recherche et mobilisent les pouvoirs publics pour plus d'engagement contre la maladie de Parkinson.

Notez que la maladie de Parkinson n'est pas directement liée à la baisse de l'espérance de vie chez les patients. Néanmoins, elle présente un risque pour leur sécurité. En effet, ces malades sont sujets à des chutes plus fréquentes ou des problèmes liés au système nerveux. De plus, les parkinsoniens présentent des difficultés pour se nourrir d'aliments solides et peuvent s'étouffer en essayant d'en consommer.

Comment la maladie de parkinson évolue dans le corps humain ?

Les premiers signes de cette maladie sont des tremblements fréquents chez le patient. Il démontre un manque de coordination et une perte de l'équilibre, entraînant des chutes fréquentes. Dès le départ, la maladie de Parkinson cause un énorme stress et une anxiété aiguë chez la personne démontrant les premiers symptômes. À ce stade de la maladie, le pronostic vital de la personne n'est pas encore engagé.

Il faut alors mettre en place un traitement à base de dopaminergique. En effet, la maladie est principalement causée par une carence en dopamine. Plus le temps passe, plus le traitement est de moins en moins efficace. Survient alors la phase de fluctuation, pendant laquelle le malade ressent plus de difficultés à se mouvoir.

La dernière phase est celle où le parkinsonien perd presque totalement ses capacités motrices. Son état psychologique s'affecte et il devient un danger pour lui-même s’il n'est pas surveillé.